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MERCEDES-BENZ EQB
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Qu'en est-il exactement de la différence entre les vraies et les fausses hybrides rechargeables ? Et de quoi devez-vous tenir compte à l'achat d'une voiture ?

Les hybrides rechargeables (ou plug-in) ont le vent en poupe. En tout cas, celles qui bénéficient d'un régime fiscal avantageux en Belgique. Qu'en est-il exactement de la différence entre les vraies et les fausses hybrides rechargeables ? Et de quoi devez-vous tenir compte à l'achat d'une voiture ?
Le fait qu'en Belgique les hybrides rechargeables se vendent comme des petits pains n'a rien d'étonnant. D'Audi à BMW en passant par Mercedes, Skoda ou Volkswagen, quasi tous les constructeurs en proposent au moins un modèle. Et il en existe de toutes dimensions. De plus en plus soucieux de la durabilité, les entreprises et leurs collaborateurs se sentent aussi de plus en plus soutenus par les stimulants fiscaux mis en place.
Un aperçu :
Que vous optiez pour un break, une berline, un petit ou un grand SUV, via un financement ou un leasing, la voiture doit répondre à deux conditions pour être considérée comme une “vraie” hybride et bénéficier d’avantages fiscaux.
Le taux d’émission de CO₂ ne peut excéder :
La capacité de la batterie doit être supérieure à 0,45 kWh par tranche de 100 kg de poids du véhicule.
Si le véhicule satisfait ces deux critères, alors tous les frais – amortissement, carburant/électricité, entretien, pneus, assurance et/ou assistance – sont fiscalement déductibles à 95–100%.
Dans le cas contraire, il s’agit d’une “fausse” hybride. Dans ce cas, la déductibilité fiscale et l’avantage de toute nature (ATN) sont calculés sur base du taux d’émission du modèle thermique équivalent.
S’il n’existe aucun modèle thermique analogue, les émissions de CO₂ du modèle hybride sont multipliées par 2,5 pour le calcul fiscal.
Prenons l'exemple de l'Audi Q5 en version hybride rechargeable : son taux d’émission de CO₂ officiel est de 46 g/km. La batterie développe 14,1 kWh et le véhicule pèse 2.105 kg, ce qui donne un ratio de 0,67 kWh/100 kg, largement supérieur au minimum requis. Résultat : l’Audi Q5 reste classée parmi les “vraies” hybrides, et sa déductibilité fiscale atteint environ 98%.
À l'inverse, la Volvo XC90 T8 Twin Engine (année 2020), pourtant équipée d’une batterie suffisamment puissante, peut rapidement basculer dans la catégorie des fausses hybrides lorsque certaines options augmentent les émissions de CO₂.
C’est notamment le cas avec des jantes de 21 ou 22 pouces, qui alourdissent le véhicule, augmentent la résistance au roulement et font grimper les émissions au-delà de la limite fiscale.
Dans l’exemple du XC90 T8 2020 (ancienne norme), la limite reste 50 g/km.
Comme il existe une version thermique analogue (B6 AWD), l’administration applique le taux de CO₂ de ce modèle thermique (ici : 174 g/km) pour calculer l’ATN et la déductibilité. Résultat : la déductibilité chute à environ 50%.
Autrement dit : il faut se méfier des options qui augmentent la consommation, le poids ou les émissions. Cela concerne surtout :
Cette vigilance est cruciale pour les modèles dont les émissions flirtent déjà avec les limites (50 ou 75 g/km selon l’homologation).
Pour la TMC et la taxe de circulation annuelle :
La voiture est immatriculée au nom de la société de leasing.
Donc les taxes sont calculées sur la cylindrée et la puissance, et le CO₂ n’intervient pas.
Les hybrides d’occasion restent particulièrement intéressantes si elles satisfont encore aux critères d’une “vraie” hybride (CO₂ + batterie).
Un rachat en fin de leasing ou un nouveau contrat peut être une très bonne option pour disposer rapidement d’un véhicule à bon prix, surtout compte tenu des délais parfois longs sur les véhicules neufs.

November 25, 2021