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BMW I5
40 xDrive M Sport
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Ne vous laissez pas aveugler par le prix d'achat

La voiture la moins chère à première vue peut – en fin de course – s'avérer la plus onéreuse. Pour faire le meilleur choix, il faut tenir compte du coût global, lequel inclut aussi les frais d'entretien et de carburant, les charges fiscales et la valeur résiduelle. Mais comment faire concrètement ?
La réponse tient en trois lettres : TCO. Le 'Total Cost of Ownership' (ou Coût Global de Possession) désigne l'approche utilisée par les gestionnaires de flotte professionnels pour calculer le prix de revient global d'une voiture. Ce calcul tient compte d'un maximum de facteurs.
Parmi les facteurs pesant dans la balance, il y a évidemment le prix d'achat, mais aussi la TMC et la taxe de circulation, les assurances, les entretiens, les pneus, les frais de carburant et la valeur résiduelle. Sans parler de la déductibilité fiscale, dont l'impact peut carrément inverser l'équilibre.
Il n'est pas facile pour un néophyte de calculer le TCO d'une voiture. Pour se faire une idée assez représentative, on peut évidemment se référer à une offre de leasing opérationnel (location à long terme), puisque cette formule inclue tous les coûts financiers et opérationnels, c'est-à- dire les frais de financement d'une part (prix d'achat moins la valeur résiduelle plus les intérêts) et les frais d'utilisation d'autre part (entretien, pneus, assurance, taxes, et même une provision pour le carburant). C'est déjà un beau début !
La TVA et les dépenses rejetées (non déductibles)
En Belgique, la TVA sur une voiture de tourisme utilisée à des fins professionnelles reste récupérable jusqu’à 50 % maximum. Dans la plupart des cas, lorsque l’employeur ne tient pas de registre précis de l’usage professionnel, la récupérabilité par défaut est de 35 %, ce qui signifie que les coûts doivent être majorés de 65 % de TVA non récupérable.
À partir de 2026, la déductibilité fiscale des frais dépend entièrement du type de motorisation et de la date d’acquisition du véhicule.
Autrement dit, le fisc taxe la portion non déductible comme dépense rejetée, ce qui alourdit significativement le coût total de possession des voitures non électriques. Les entreprises doivent aussi continuer à prendre en compte la cotisation de solidarité CO₂ (cotisation patronale) ainsi que les éventuelles dépenses rejetées liées à l'Avantage de Toute Nature (ATN) pour les voitures mises à disposition des travailleurs.