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FORD MUSTANG MACH-E
Bien des termes nous viennent à l'esprit lorsqu'il s'agit d'évaluer les émissions polluantes de nos voitures. NEDC, NEDC 2.0, WLTP... Il y a de quoi s'y perdre, même en 2024 ! Au fil de cet article, nous allons vous expliquer en détail pourquoi la WLTP a remplacé les versions antérieures, en quoi elle est plus précise et quelles sont ses répercussions sur les voitures de société.
Vous découvrirez ainsi :
C’est parti !
Vous n'êtes pas sans savoir que l'Union Européenne s'est fixé pour objectif de réduire d'au-moins 30 % ses émissions de CO2 d’ici 2030, par rapport à 2005. Pour y parvenir, chacun doit s'engager à sa propre échelle dans la transition écologique, ce qui est encouragé par un ensemble de mesures récentes. Parmi elles, l'encadrement des émissions de CO2 liées aux véhicules se fait de plus en plus strict. En effet, dans la mesure où le secteur automobile fait partie des pollueurs les plus importants, restreindre son empreinte carbone semble essentiel.
C’est donc dans cette optique écologique, et en vue d’éviter les abus de taux d’émission mensongers, que l’UE a raffermi la procédure de contrôle de ces taux de CO2. C'est ce qui a donné naissance à la norme WLTP, qui a remplacé le NEDC dès septembre 2018 pour tous les véhicules neufs.
Quelle est la définition de cette notion, et par quoi se caractérise un cycle WLTP ? Acronyme de Worldwide harmonised Light vehicle Test Procedure, elle correspond en français à la procédure d'essai mondiale harmonisée pour les véhicules légers. Cette série de tests est imposée à toutes les voitures sur le marché, afin de mesurer leur consommation de carburant, leurs émissions de CO2 et les gaz polluants qu'elles émettent, pour les voitures thermiques.
Concernant les véhicules électriques, c'est aussi cette norme qui permet de calculer leur autonomie WLTP théorique, en suivant un certain nombre d'hypothèses de base que nous allons détailler.
Parmi les grandes hypothèses et principes inhérents à la procédure WLTP, notons :
Attention toutefois : si cette nouvelle procédure de test est nettement plus fiable, elle doit tout de même être prise avec des pincettes. En effet, elle reflète un style de conduite qui n'est pas forcément le vôtre, et des routes ne pouvant pas forcément être transposées à celles que vous parcourez au quotidien.
Entrée en vigueur en 1992 et mise à jour pour la dernière fois en 1997, la norme NEDC (New European Driving Cycle) était clairement devenue obsolète. Le reproche principal qui lui était fait était son manque de réalisme, dans la mesure où les laboratoires de test ne permettaient pas de refléter les conditions réelles de conduite sur route.
De plus, cette norme avait été initialement instaurée pour les voitures à essence, avant d'être étendue aux voitures diesel, électriques et hybrides. Ce n'était donc pas étonnant de tomber sur des valeurs de consommation et d'émission de CO2 bien loin du compte.
Dans une démarche de transparence envers les consommateurs, combinée à la volonté d’aller vers une mobilité plus écologique, la norme WLTP a ainsi vu le jour.
Le cycle WLTP ayant remplacé la norme NEDC, il est légitime de se demander ce qui les différencie et en quoi la nouvelle est plus juste que la version antérieure. Voici tout ce qu'il y a à savoir à ce sujet.
Avant tout, il faut savoir que les conditions des tests sont désormais plus représentatives d’une conduite réelle. Même si le cycle se déroule encore en laboratoire, différents types de routes et conditions météorologiques sont désormais considérés. Plusieurs étapes de la conduite sont également testées, incluant les changements de vitesse, les arrêts, le freinage et l’accélération. Finalement, contrairement au NEDC, la norme WLTP prend en compte les options du véhicule qui impactent ses émissions de CO2.
Notons aussi que :
Les températures, tout comme les proportions de conduite en cycle urbain et extra-urbain, ont également été revues pour aboutir à une plus grande fiabilité.
En résumé, la norme WLTP est plus précise, et les résultats le prouvent ! Les émissions polluantes sont 20 % à 35 % plus élevées avec les tests WLTP qu’avec le NEDC.
En guise d'ordre de grandeur, considérons ces chiffres publiés par les constructeurs automobiles, au sujet des émissions de CO2 :
Vous l'aurez compris : cette nouvelle norme oblige les constructeurs à fabriquer des véhicules plus écologiques, pour respecter les seuils d’émission de CO2 imposés.
La norme WLTP a chamboulé le secteur automobile en profondeur, et cela inclut bien sûr les voitures de société. Voici donc deux des aspects principaux qui impactent la fiscalité des voitures en leasing.
Il faut savoir que le taux d’émission de CO2 des voitures entre en compte dans le calcul de l’ATN imposable. Ces taux, ajustés à la hausse en raison du passage des normes NEDC à WLTP, entraînent donc une augmentation de l'avantage de toute nature, et par conséquent, des montants sur lesquels sont imposables les conducteurs salariés.
Prenons un exemple concret proposé par la RTBF, pour une voiture à essence de 30 000 €. Considérant que le véhicule rejetait 100 grammes de CO2 avec le NEDC et 130 grammes de CO2 avec la WLTP, on en arrive à une différence d’ATN de 700 € par an, soit environ 60 € par mois.
Notons également un impact sur la taxe de mise en circulation (TMC) du véhicule, quoique mineur. La TMC augmente effectivement de quelques dizaines d’euros, mais elle n’est à payer qu’une seule fois.
La taxe de circulation redevable chaque année, quant à elle, ne bouge pas car ne dépend pas des émissions de CO2.
Autre point à connaître : dans le cas d’un leasing opérationnel, Lizy prend en charge ces deux taxes. Vous n'avez donc pas à vous en soucier !
En vue de passer en douceur de la norme NEDC à WLTP, depuis le 1er janvier 2021, les fabricants automobiles peuvent continuer à mentionner une valeur CO2 de la norme NEDC corrélée, également appelée NEDC 2.0, en plus de la valeur WLTP.
Grâce à cette formule NEDC 2.0, les constructeurs peuvent transformer la valeur WLTP en valeur NEDC, moins élevée. Ce système transitoire permet d’obtenir un résultat plus haut qu’avec le NEDC mais tout de même inférieur à la WLTP.
À l’heure actuelle, notons donc que :
Mentionnons que, dans le cas de deux taux de CO2 inscrits sur le formulaire d’homologation pour une voiture de société, la décision revient à la société de leasing qui reste propriétaire du véhicule. Chez LIZY, nous avons pris le parti de toujours utiliser la valeur WLTP s’il y a le choix, puisque cette norme est plus représentative des émissions réelles pendant la conduite.
Pour résumer, la norme WLTP a été mise en place pour améliorer le NEDC, qui n’était plus d’actualité. Cette nouvelle norme WLTP permet donc d'estimer les émissions CO2 des voitures de manière plus réaliste, ce qui est intéressant à plusieurs titres. Cela permet, d’une part, plus de transparence envers les consommateurs et, d’autre part, d'encourager les constructeurs à fabriquer des véhicules plus verts.
Malheureusement, cette norme améliorée a un impact négatif sur la déductibilité des voitures de société. Pas de panique pour autant : il existe des solutions !
Une première piste consiste à vous tourner vers des voitures dont les émissions de CO2 sont au plus bas, telles que les voitures hybrides ou électriques. Faites cependant attention à ne pas tomber dans le piège des “fausses hybrides” !
Et puis... Il faut aussi savoir que, pour une acquisition ou un leasing dès 2026, seuls les modèles 100 % électriques demeureront déductibles.
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