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Peu à peu, le nombre de voitures thermiques, essence ou diesel, diminue au sein des parcs automobiles des entreprises belges. Ce n’est pas par hasard. C’est le résultat de la “Loi organisant le verdissement fiscal et social de la mobilité” que Vincent Van Peteghem, le ministre CD&V des finances a fait passer en 2021.
La loi se sert de mesures fiscales (déductibilité des véhicules, cotisation co2) pour, d’une part, amener la fin des véhicules thermiques de société et, d’autre part, encourager l’électrification du parc automobile. Cette loi peut modifier radicalement la mobilité belge.
Le nombre de voitures-salaires en Belgique était estimé à 560.941 en 2022, soit environ 10% des véhicules en circulation dans le pays. Beaucoup de ces voitures de société se retrouvent sur le marché de la seconde main en fin de contrat de leasing.
La loi garantit aussi un fameux casse-tête aux fleet managers qui veulent proposer aux employés de renouveler leur véhicule de fonction aux meilleures conditions.
Afin de se retrouver dans ce labyrinthe, voici un résumé des dates et des concepts à avoir en tête au moment de renouveler sa flotte.
La loi décourage les sociétés d’investir dans des véhicules thermiques pour leurs employés en jouant de deux contraintes.
Chaque fois, c’est bien la date d’achat (de commande) ou de prise en leasing qui compte - d’où l’intérêt de passer ses commandes au bon moment ! Voici le calendrier :
120% – (0,5% X coefficient X CO2/km), où le coefficient est de 1 pour les voitures diesel et de 0.90 pour les voitures à essence.
Lorsqu’un employeur met à disposition d’un salarié une voiture de société pour son usage privé, il doit verser à l’ONSS une cotisation spéciale, “de solidarité”, en fonction du CO2 émis par le véhicule.
Depuis le 1er janvier 2023, cette cotisation est en tout cas supérieure à 31,34 euros pour tout véhicule thermique.
Jusqu’au 1er juillet 2023, la cotisation de solidarité se calcule comme suit
Ensuite, cette cotisation sera multipliée par un coefficient plus élevé chaque fois :
Bref, très vite, la cotisation de solidarité des véhicules thermiques deviendra un multiple de celle que l’entreprise devrait payer pour des véhicules électriques.
D’un coup d’oeil rapide à un catalogue de voitures, on pourrait conclure que les voitures électriques sont plus chères que les voitures thermiques. A l’achat, les voitures électriques sont peut-être plus chères. Cependant, si on prend en compte les frais, les impôts et la déductibilité de la voiture, soit son coût total de possession, la voiture électrique devient beaucoup plus avantageuse !
C’est la tendance aujourd’hui. Dans un futur pas si lointain tout de même, leur déductibilité commencera à diminuer, dans l’intérêt sans doute des caisses de l’Etat et d’une mobilité plus sobre.
En chiffres, cela donne ceci :
Ici aussi, ces taux s’appliquent à toutes les voitures, qu’elles soient neuves ou d’occasion.
La cotisation de solidarité pour les voitures sans émission va augmenter pour atteindre un plancher de 31,15 euros en 2028. C’est une fraction des montants à payer pour une voiture thermique, en tout cas inférieur au montant minimum entré en vigueur en 2023.
En 2023, la “Loi organisant le verdissement fiscal et social de la mobilité” aura un impact visible sur les véhicules de société. L’électrification devient une réalité. Les mesures fiscales pour les voitures et les bornes de recharge électriques, rendent les véhicules sans émission de plus en plus avantageux. Voyez ici comment en faire un système gagnant pour votre entreprise et là à quel prix acheter ou leaser une voiture électrique.
Quel est le montant de l'avantage de toute nature auquel votre employé sera soumis ?
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